Le Crucifiement du Christ

Lenoir, an III [RUA, 1865], p. 82, n°179 ; Dorival, 1976, II., p. 44, n°66 (reprod., p. 411); Lely, 1991, p. 116, n°8.

Considéré par Bernard Dorival comme une œuvre de Philippe de Champaigne, ce tableau, inspiré d’une composition de Dürer, fut plus probablement peint par Jean-Baptiste de Champaigne. Contrairement aux tableaux dépouillés de son oncle Philippe, Jean-Baptiste adhère avec une forme de grandiloquence propre a la seconde moitie du XVIIe siècle, tout en renouant avec une tradition picturale ancienne présentant les nombreux protagonistes du récit biblique : les bourreaux autour de la Croix, les autorités juives et romaines à droite, la Vierge, saint Jean et la Madeleine à gauche. Le traitement en frise place plutôt la réalisation de ce tableau après les années 1660. Ce tableau se trouvait dans le réfectoire de Port-Royal de Paris au moment de la Révolution.

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© Musée de Port-Royal des Champs

Bibliogr. : Lenoir, an III [RUA, 1865], p. 82, n°179 ; Dorival, 1976, II., p. 44, n°66 (reprod., p. 411); Lely, 1991, p. 116, n°8.

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Bibliographie détaillée

Bernard Dorival, Philippe de Champaigne (1602-1674). La vie, l’œuvre et le catalogue raisonné de l’œuvre, Paris, Léonce Laget, 1976,vol. II, p. 44, n°66 (reprod., p. 411).

Sandrine Lely, « L’Art au service de la prière : la peinture à Port-Royal », Chroniques de Port-Royal, n°40 : « Un lieu de mémoire : Port-Royal de Paris », 1991, p. 116, n°8.

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Catalogue

BernardDorival, LeMusée national des Granges de Port-Royal, Paris, Editions des Musées nationaux, 1963, p. 121 (reprod.,fig. 57).

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